Il y a quelque temps, je suis tombé amoureux d’une photographe, Vivian Maier, qui était américaine, qui est demeurée inconnue toute sa vie, qui a accumulé des dizaines de milliers d’images sous forme de négatifs essentiellement. Elle est née en 1926 à New York est décédée en avril 2009 à Chicago et elle a passé toute sa vie à exercer le métier de nounou professionnelle tout en s’adonnant à la photographie de rue de façon frénétique.
À l’instar d’un Robert Doisneau ou d’un Willy Ronis, Vivian Maier a produit un travail phénoménal tout au long de sa vie et ce n’est que très peu de temps après sa mort qu’elle a connu la consécration.
Vivian Maier, une nounou photographe
On peut se dire qu’il y a comme une forme d’injustice dans ce succès très tardif, mais est-ce que ce n’est pas mieux ainsi ?
Son travail a été connu du grand public uniquement parce que, comme elle était hospitalisée et qu’elle ne pouvait plus payer le garde-meuble où étaient stockées toutes ses pellicules et ses photographies, une grosse partie de ses biens ont été mis aux enchères et c’est l’exploitation de ces photos, une fois votre vendue qui ont permis de la faire connaitre et c’est l’exploitation de ses photos, une fois vendues qui ont permis de faire connaitre.
Je vous encourage vivement à voir ou revoir, découvrir son œuvre ainsi que sa vie, car c’est en tout point une personne très attachante et surtout, ce qui ne gâche rien une photographe au regard très acéré.
Je dirais que la petite morale de cette histoire, j’aimerais adresser à tous ceux qui se croient incapables de faire de belles photos, voyez alors toutes les images produites par cette nounou qui est devenue l’égale des plus grands, à titre posthume certes, mais, si l’on aime ce qu’on fait et qu’on est passionné, tout est alors possible…
Quelques ouvrages de Vivian Maier ici
Bonne journée et bonnes photos vous…
Stéphane